Poussin chante comme le coq lui apprend
L'atelier menuiserie de la SAVA n'a pas résonné aux sons des caquettements de poules, mais on n'en était pas bien loin...
Sur une commande de William, salarié de l'association, les jeunes se sont lancés avec l'aide de Patrick Cheyreaud dans la fabrication d'un poulailler "grand luxe".
Mais, pondre un poulailler de cette taille n'est pas une mince affaire. Ce n'est pas à la portée du premier poussin venu !!! Voici comment notre volaille s'y est prise, étapes par étapes...
Qui de la poule ou de l'oeuf est apparu le premier ? On ne saura sans doute jamais, mais une chose est sûre : avant d'assembler, il faut découper !
Après ce travail de découpe, nos oisillons ont commencé l'assemblage de l'ossature sur pilotis, comme on peut-le voir ci-dessous.
Ensuite et pour que les gallinacées de William puissent couver au chaud, notre cheptel s'est appliqué à fixer les voliges.
Les voliges ont été ensuite renforcées par des couvre-joints, de sorte à ce que ni la pluie, le vent, ni le froid ne viennent s'infilter et donner aux pondeuses de William la chair...de poule !
Puis, le moment est venu de fixer le porte et le système de fermeture. Une petite échelle a même été pensée pour que les poules puisent monter dans le poulailler sans avoir à marcher sur des oeufs !
Et comme nos jeunes ne sont pas des poussins qui viennent de sortir de l'oeuf, ils ont pensé à poser un plafond puis une toiture en plaques bitumées pour que les futures locataires du poulailler ne soient pas des poules mouillées.
Il ne restait alors plus qu'à charger l'ouvrage pour pouvoir le livrer (en veillant à bien l'arnacher pour ne pas avoir de problèmes sur la route avec la maison poulaga !).
En tout cas, le résultat pouvait rendre fier comme un coq, notre chef de service et éducateur technique, Patrick Cheyreaud, qui s'apprête à quitter notre basse-cour la semaine prochaine et dont c'était une des dernières réalisations avant un départ à la retraite amplement méritée !!!